Le DPE évolue dans le cadre de sa fiabilisation : un QR code y est déjà adjoint pour prouver sa validité, un second QR code devrait apparaître début janvier pour témoigner de la certification du diagnostiqueur. Mais ce n’est pas tout, la révision touche aussi la méthode de calcul 3CL au niveau du coefficient d’électricité. Concrètement, le coefficient d’énergie primaire de l’électricité sur les biens les plus compliquées va leur permettre de sauter une ou plusieurs classes énergétiques. Le but ? Faire en sorte que de nombreux logements qui utilisent l’électricité comme source de chauffage ne soient plus pénalisés comme s’ils utilisaient une énergie fossile. Plusieurs logements vont donc gagner en performance énergétique, en tout cas sur le papier. Les logements étudiants feront vraisemblablement partie de ce cas de figure, puisque de petite taille. Dans 13 grandes communes étudiantes, 33 % des logements devraient gagner une étiquette suite à l’entrée en vigueur de cette revalorisation du coefficient d’électricité. La ville de Paris est bien sûr concernée de près par cette mesure, une ville où les étudiants peinent à se loger. Plus globalement, jusqu’à 850.000 logements pourraient sortir de leur peu enviable statut de passoire thermique dès l’application de cette réforme prévue en 2026.